Et un autre
Nature
Vertes étoiles que le soleil amuse
Brins de jeunesse que l'aride ternis
Arpents de nature que caresse ma peau
Parterres de fraicheur sur lequel je me couche .
Parfois là sur ton dos vient jouer la musique
Et le crissement du vent en contrepoint fleuri
Donne aux airs démodés un parfum de jeunesse ,
Au vibrant de la corde la chaleur de mon rire .
Si le peintre te vois jusqu'au creux des paupières
Et la main vieillissante écris encore ton nom
C'est que ton calme est roi jusqu'au lieu des préssés
Que la tiédeur du temps n'arréte pas de passer .
Ils ont sur les yeux des bandeaux d'amertume
Des habits sans couleurs pour y loger la morale
Des dessous en dentelle , couleur de solitude
Leurs sexes enfermés pour se dire evolués .
Tu es nue de rosée eux ne le sont que par deux
Tu es rêve eux fantasme et ils crient liberté
Ils se disent amoureux : réguliers , paralléles
Alors qu'ils t'ont sans pourtant te regarder .